La DNUDPA a été adoptée par les Nations Unies (ONU) en 2007 après 25 ans de mobilisation continue de la part de groupes autochtones au sujet de violations répétées de leur droits humains, tels que définis par la Déclaration des droits de l’homme de l’ONU. La DNUDPA est un appel éloquent à la reconnaissance des droits de l’homme individuels et collectifs des autochtones. Bien qu’une déclaration des Nations unies n’ait pas, en soi, le statut de loi, les aspirations d’une déclaration peuvent influencer le droit et la politique dans des États souverains comme le Canada.
Le Canada a officiellement adopté la Déclaration en 2016. En 2019, la province de la Colombie-Britannique a adopté la loi sur la Déclaration des droits des peuples autochtones. En 2021, le projet de loi C-51 a été adopté par le Parlement du Canada pour planifier la mise en œuvre de la Déclaration au niveau fédéral.
La mise en œuvre de la DNUDPA nécessitera des espaces où les peuples autochtones pourront exprimer leurs frustrations et où les gouvernements se tiendront à l’écart pour apprendre et écouter. C’est l’occasion pour les gouvernements d’admettre qu’ils doivent changer leur façon de penser. Mais il faut aussi que les peuples autochtones s’impliquent réellement, car il s’agit d’un processus, pas d’une baguette magique. Nous devons nous impliquer et réfléchir à ce que cela signifie pour nous. Les termes « culture », « traditions », « expressions », « arts » et « langues » figurent dans de nombreux articles de la Déclaration, ce qui montre bien l’importance accordée aux droits des peuples autochtones de protéger et de définir collectivement leur identité et leur patrimoine. Le droit des peuples autochtones à définir la signification de ces termes est tout aussi important.
Lisez le rapport du CPA sur le patrimoine autochtone et la Déclaration sur les Nations Unies sur les droits des peuples autochtones