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Heather George

Vice-présidente

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Heather est une mère, jardinière, artisane qui fait du perlage, conservatrice et une candidate au doctorat d’ascendence euro-canadienne et Kanien’kehá:ka. La communauté d’origine de Heather est Akwesasne, mais la majeure partie de sa carrière professionnelle s’est déroulée au sein des Six Nations de la rivière Grand. Une grande partie du travail personnel et professionnel de Heather a été centré autour d’une meilleure compréhension de la culture et de l’histoire de sa nation. Sa thèse porte sur les fondements historiques et philosophiques des pratiques muséales contemporaines dans les communautés haudenosaunee. La pratique curatoriale de Heather combine les documents historiques, la narration, la culture matérielle et l’art contemporain, en partant du principe qu’il n’y a pas qu’une seule façon de raconter une histoire. Elle cherche à établir un lien avec le public par le biais d’une grande variété d’approches engageantes, immersives et délicatement perturbatrices. Heather travaille présentement comme conservatrice invitée au Woodland Cultural Centre et est membre du conseil d’administration de l’Association des musées canadiens.

Kisha Supernant

Présidente

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Kisha Supernant, Ph.D., est Métisse et professeur d’anthropologie à l’Université de l’Alberta. Elle est directrice de l’Institute of Prairie and Indigenous Archaeology et experte en archéologie autochtone, en patrimoine culturel autochtone et en analyse géospatiale. Enseignante, chercheuse et écrivaine primée, ses recherches explorent les histoires autochtones, les identités culturelles, les paysages, la télédétection, l’analyse spatiale, l’archéologie métisse et la pratique archéologique centrée sur le cœur (heart-centered archaeological practice). Ses recherches avec les communautés autochtones de l’ouest du Canada explorent la manière dont les archéologues et les communautés peuvent établir des relations de recherche collaborative et travailler ensemble pour soutenir les valeurs du patrimoine culturel autochtone. Récemment, elle a pris part à l’utilisation de technologies de télédétection pour localiser et protéger des sépultures non marquées à la demande de communautés des Premières Nations en Alberta et en Saskatchewan. Elle a publié des articles dans des revues locales et internationales sur les systèmes d’information géographique (SIG) en archéologie, sur la pratique archéologique collaborative, l’archéologie métisse et sur l’archéologie autochtone dans l’ère post-CVR.

Jessica Kotierk

Secrétaire

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Jessica Kotierk est Inuite et est gestionnaire et conservatrice du Nunatta Sunakkutaangit Museum à Iqaluit, Canada depuis 2018. Elle travaille principalement au soin des artéfacts inuits dans les collections muséales. Jessica appuie la promotion et la conservation de l’art inuit et des archives, ayant travaillé précédemment à l’Institut canadien de conservation, à l’Institut Culturel Avataq et à l’Inuit Art Foundation, avant de retourner au Nunavut pour travailler au Nunavut Film Development Corporation.

Ses études incluent un diplôme en études cinématographiques ainsi qu’un diplôme en en conservation et gestion de collections. Elle a commencé à s’intéresser aux emplois dans le domaine du patrimoine à travers des programmes offerts par l’Inuit Heritage Trust : chantier-école d’archéologie à Naujaat, les Nunavut Heritage Training Institutes, Nunavut Heritage Leadership Program et a également reçu la bourse Alain Maktar Heritage Scholarship.

Elle est membre du conseil du Archives Council of Nunavut, du Alianait Arts Festival, deTravel Nunavut et de la Nunavut Film Development Corporation. Elle est également impliquée dans le Leadership Group of the Inuit Futures in Arts Leadership: The Pilimmaksarniq/Pijariuqsarniq Project (subvention de partenariat CRSH), qui travaille à favoriser la présence d’Inuits dans des rôles en arts et en culture.

Elaine Alexie

Member du conseil d’administration

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Elaine D. Alexie est membre de la Première Nation Gwich’in de Teetł’it de Fort McPherson, TNO. Elle habite présentement à Amiskwacîwâskahikan dans le traité No. 6 et la terre natale des Métis. Elaine est une conservatrice indépendante, une éducatrice, une artiste qui fait du perlage et de la couture, en plus de terminer un doctorat sur la culture matérielle des Dénés à la Faculté des études autochtones de l’Université de l’Alberta. Ses recherches portent sur l’importance de la culture matérielle gwich’in pour l’identité et la continuité culturelle, et se concentrent sur la préservation des connaissances avec des pratiques historiques et créatives par le biais d’une analyse des traditions de perlage gwich’in dans les musées. Elle est également titulaire d’un baccalauréat et d’une maîtrise en sciences politiques de l’Université de Victoria. Bien qu’elle ait fabriqué des objets presque toute sa vie, elle a commencé ses recherches en visitant des collections de musées en 2012, une méthode qui alimente continuellement sa pratique créative. Elle a visité des dizaines de collections de musées au Canada, aux États-Unis et en Angleterre. Dans le cadre de sa recherche doctorale et de sa pratique créative, elle se concentre sur la renaissance de la culture matérielle gwich’in et travaille en étroite collaboration avec sa mère, Dorothy, et d’autres détenteurs du savoir de sa communauté qui perpétuent les traditions gwich’in de tannage des peaux et de couture. En 2021, elle a été la conservatrice principale de l’exposition Breathe : a celebration of traditions of handmade masks au Royal Alberta Museum. À la suite de cette exposition, elle a participé en tant qu’artiste perlier à l’exposition itinérante de l’Alberta Foundation for the Arts, ᐊᐧᐃᐧᓯᐦᒋᑲᐣ Wawisihcikan – adornment ; et à l’exposition DIRE Confluence – A Reflection on Yukon River Salmon à la School of Visual Arts Yukon à Dawson City, au Yukon, en 2022.

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Jodie Ashini

Membre du conseil d’administration

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Membre de la nation innue, Jodie Ashini est née et a grandi dans la patrie innue de Nitassinan, dans la communauté de Sheshatshiu. Élevée par une figure politique et une personnalité aussi importante qu’active, sa vie a toujours été tissée de profondes croyances innues et d’une grande connaissance de sa culture. Restant en nutshimit (sur le territoire) chaque année du début du mois d’avril à la fin de juin, elle a grandi en connaissant ses ancêtres et dès l’âge de sept ans, elle savait qu’elle voulait poursuivre une carrière axée sur la longue histoire des Innus. Pour s’adonner à cette passion, elle a travaillé comme technicienne de terrain archéologique au secondaire, a étudié l’archéologie à l’Université Memorial, a entrepris un programme d’apprentissage communautaire dans le domaine de l’histoire et de la culture innue et elle a occupé une variété de postes de soutien pour la Première Nation innue de Sheshatshiu. Avec sa connaissance de l’histoire et de la culture innues, elle travaille maintenant comme gardienne culturelle pour la nation innue. Ce rôle inclut de nombreuses responsabilités, notamment le développement d’un cadre de travail afin d’établir des centres culturels dans les communautés de Sheshatshiu et de Natuashish, d’agir comme experte-conseil sur les politiques de recherche et les droits de propriété intellectuelle innus auprès de chercheurs et d’organisations, et, lorsque nécessaire, de se porter à la défense de l’importance de la culture et des droits des Innus et de tous les peuples autochtones.

Gerry Lawson

Membre du conseil d’administration

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Ma̓la̓gius (Gerry Lawson) est originaire de la nation Heiltsuk et dirige actuellement le laboratoire d’histoire orale et de langue au musée d’anthropologie de l’Univeristy of British Columbia. Avec plus de 15 ans d’expérience dans le domaine de la gestion de l’information et de la numérisation du patrimoine, il travaille à l’élaboration de ressources pratiques et évolutives pour la préservation du patrimoine culturel autochtone et à la décolonisation des pratiques d’information. Gerry est également responsable de la technologie pour le programme Indigitization de l’UBC et siège au conseil d’administration du First Peoples’ Cultural Council et du Cercle du patrimoine autochtone.

Natasha Cecilia Simon

Membre du conseil d’administration

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Natasha Simon est une l’nu du district de Signigtog et Nikanahtpat (directrice) du centre Mi’kmaq-Wolastoqey de l’University of New Brunswick. Ses recherches en tant que candidate au doctorat en histoire portent sur l’importance particulière des Migatju’aq (grands-mères) dans la culture mi’kmaq et sur la vie et le travail de sa propre arrière-grand-mère, Isabelle Simon, qui était guérisseuse, sage-femme et vannière à Elsipogtog. En tant qu’historienne et professeure adjointe, Natasha donne présentement des cours sur la pédagogie autochtone et l’histoire de l’éducation. Natasha a passé sa carrière à contribuer à la création d’espaces sûrs et positifs pour les peuples autochtones, tout en s’intéressant aux contextes historiques et juridiques spécifiques qui aident les peuples autochtones à s’épanouir dans des systèmes qui n’ont pas été créés pour eux. Elle a enseigné pendant cinq ans au département des études autochtones de l’université St. Thomas, tout en coordonnant le programme Aotiitj, qui aide les nouveaux étudiants d’Elsipogtog à suivre les programmes d’études postsecondaires de leur choix. Aujourd’hui, elle est membre du Confederacy of Mainland Mi’kmaq Curatorial Consultation Group et du New Brunswick Treaty Education Curriculum committee. Elle a organisé un symposium de recherche sur le racisme systémique dans le système de justice pénale et sur le recentrage des relations Wabanaki dans la société de colonisation, et a accueilli le rassemblement sur la langue Wabanaki intitulé “The Language will Weave us Together” (La langue nous tissera ensemble) à l’automne 2023.

Catherine Bell

Membre du conseil d’administration

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Catherine Bell était professeure de droit à l’Université de l’Alberta se spécialisant dan les questions juridiques autochtones, en législation en matière de patrimoine culturel et en recherche juridique interdisciplinaire collaborative. Elle a été professeure et chercheuse invitée pour de nombreux programmes de droit et universités du pays et d’ailleurs, notamment pour le Program of Legal Studies for Native People (Université de la Saskatchewan), la faculté de droit Akitsiraq (Université de Victoria), le programme de droit du Nunavut (avec l’Université de la Saskatchewan) et le Aboriginal Leadership and Self-Government Program du Banff Center for Management. La professeure Bell a des publications sur un vaste éventail de domaines du secteur des droits des Autochtones et a travaillé en collaboration avec des organisations et organismes des Premières Nations, Métis, Inuits, fédéraux, provinciaux et internationaux. Son travail dans le domaine des lois, politiques et réformes relatives au patrimoine canadien est fondé sur les conceptualisations autochtones et canadiennes de la propriété et des institutions juridiques, mais aussi des dynamiques juridiques et éthiques qui s’y opèrent. Ses recherches actuelles sont axées sur les droits constitutionnels des Métis, sur l’éthique de la recherche autochtone et sur le carrefour entre le droit de propriété, l’éthique et le droit autochtone dans le contexte des musées. Elle elle a eu l’honneur de recevoir en 2012 la médaille d’or du Gouverneur général Ramon John Hnatyshyn pour ses contributions exceptionnelles au droit autochtone et au savoir juridique au Canada.

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Heather est une mère, jardinière, artisane qui fait du perlage, conservatrice et une candidate au doctorat d’ascendence euro-canadienne et Kanien’kehá:ka. La communauté d’origine de Heather est Akwesasne, mais la majeure partie de sa carrière professionnelle s’est déroulée au sein des Six Nations de la rivière Grand. Une grande partie du travail personnel et professionnel de Heather a été centré autour d’une meilleure compréhension de la culture et de l’histoire de sa nation. Sa thèse porte sur les fondements historiques et philosophiques des pratiques muséales contemporaines dans les communautés haudenosaunee. La pratique curatoriale de Heather combine les documents historiques, la narration, la culture matérielle et l’art contemporain, en partant du principe qu’il n’y a pas qu’une seule façon de raconter une histoire. Elle cherche à établir un lien avec le public par le biais d’une grande variété d’approches engageantes, immersives et délicatement perturbatrices. Heather travaille présentement comme conservatrice invitée au Woodland Cultural Centre et est membre du conseil d’administration de l’Association des musées canadiens.

Kisha Supernant, Ph.D., est Métisse et professeur d’anthropologie à l’Université de l’Alberta. Elle est directrice de l’Institute of Prairie and Indigenous Archaeology et experte en archéologie autochtone, en patrimoine culturel autochtone et en analyse géospatiale. Enseignante, chercheuse et écrivaine primée, ses recherches explorent les histoires autochtones, les identités culturelles, les paysages, la télédétection, l’analyse spatiale, l’archéologie métisse et la pratique archéologique centrée sur le cœur (heart-centered archaeological practice). Ses recherches avec les communautés autochtones de l’ouest du Canada explorent la manière dont les archéologues et les communautés peuvent établir des relations de recherche collaborative et travailler ensemble pour soutenir les valeurs du patrimoine culturel autochtone. Récemment, elle a pris part à l’utilisation de technologies de télédétection pour localiser et protéger des sépultures non marquées à la demande de communautés des Premières Nations en Alberta et en Saskatchewan. Elle a publié des articles dans des revues locales et internationales sur les systèmes d’information géographique (SIG) en archéologie, sur la pratique archéologique collaborative, l’archéologie métisse et sur l’archéologie autochtone dans l’ère post-CVR.

Jessica Kotierk est Inuite et est gestionnaire et conservatrice du Nunatta Sunakkutaangit Museum à Iqaluit, Canada depuis 2018. Elle travaille principalement au soin des artéfacts inuits dans les collections muséales. Jessica appuie la promotion et la conservation de l’art inuit et des archives, ayant travaillé précédemment à l’Institut canadien de conservation, à l’Institut Culturel Avataq et à l’Inuit Art Foundation, avant de retourner au Nunavut pour travailler au Nunavut Film Development Corporation.

Ses études incluent un diplôme en études cinématographiques ainsi qu’un diplôme en en conservation et gestion de collections. Elle a commencé à s’intéresser aux emplois dans le domaine du patrimoine à travers des programmes offerts par l’Inuit Heritage Trust : chantier-école d’archéologie à Naujaat, les Nunavut Heritage Training Institutes, Nunavut Heritage Leadership Program et a également reçu la bourse Alain Maktar Heritage Scholarship.

Elle est membre du conseil du Archives Council of Nunavut, du Alianait Arts Festival, deTravel Nunavut et de la Nunavut Film Development Corporation. Elle est également impliquée dans le Leadership Group of the Inuit Futures in Arts Leadership: The Pilimmaksarniq/Pijariuqsarniq Project (subvention de partenariat CRSH), qui travaille à favoriser la présence d’Inuits dans des rôles en arts et en culture.

Elaine D. Alexie est membre de la Première Nation Gwich’in de Teetł’it de Fort McPherson, TNO. Elle habite présentement à Amiskwacîwâskahikan dans le traité No. 6 et la terre natale des Métis. Elaine est une conservatrice indépendante, une éducatrice, une artiste qui fait du perlage et de la couture, en plus de terminer un doctorat sur la culture matérielle des Dénés à la Faculté des études autochtones de l’Université de l’Alberta. Ses recherches portent sur l’importance de la culture matérielle gwich’in pour l’identité et la continuité culturelle, et se concentrent sur la préservation des connaissances avec des pratiques historiques et créatives par le biais d’une analyse des traditions de perlage gwich’in dans les musées. Elle est également titulaire d’un baccalauréat et d’une maîtrise en sciences politiques de l’Université de Victoria. Bien qu’elle ait fabriqué des objets presque toute sa vie, elle a commencé ses recherches en visitant des collections de musées en 2012, une méthode qui alimente continuellement sa pratique créative. Elle a visité des dizaines de collections de musées au Canada, aux États-Unis et en Angleterre. Dans le cadre de sa recherche doctorale et de sa pratique créative, elle se concentre sur la renaissance de la culture matérielle gwich’in et travaille en étroite collaboration avec sa mère, Dorothy, et d’autres détenteurs du savoir de sa communauté qui perpétuent les traditions gwich’in de tannage des peaux et de couture. En 2021, elle a été la conservatrice principale de l’exposition Breathe : a celebration of traditions of handmade masks au Royal Alberta Museum. À la suite de cette exposition, elle a participé en tant qu’artiste perlier à l’exposition itinérante de l’Alberta Foundation for the Arts, ᐊᐧᐃᐧᓯᐦᒋᑲᐣ Wawisihcikan – adornment ; et à l’exposition DIRE Confluence – A Reflection on Yukon River Salmon à la School of Visual Arts Yukon à Dawson City, au Yukon, en 2022.

Membre de la nation innue, Jodie Ashini est née et a grandi dans la patrie innue de Nitassinan, dans la communauté de Sheshatshiu. Élevée par une figure politique et une personnalité aussi importante qu’active, sa vie a toujours été tissée de profondes croyances innues et d’une grande connaissance de sa culture. Restant en nutshimit (sur le territoire) chaque année du début du mois d’avril à la fin de juin, elle a grandi en connaissant ses ancêtres et dès l’âge de sept ans, elle savait qu’elle voulait poursuivre une carrière axée sur la longue histoire des Innus. Pour s’adonner à cette passion, elle a travaillé comme technicienne de terrain archéologique au secondaire, a étudié l’archéologie à l’Université Memorial, a entrepris un programme d’apprentissage communautaire dans le domaine de l’histoire et de la culture innue et elle a occupé une variété de postes de soutien pour la Première Nation innue de Sheshatshiu. Avec sa connaissance de l’histoire et de la culture innues, elle travaille maintenant comme gardienne culturelle pour la nation innue. Ce rôle inclut de nombreuses responsabilités, notamment le développement d’un cadre de travail afin d’établir des centres culturels dans les communautés de Sheshatshiu et de Natuashish, d’agir comme experte-conseil sur les politiques de recherche et les droits de propriété intellectuelle innus auprès de chercheurs et d’organisations, et, lorsque nécessaire, de se porter à la défense de l’importance de la culture et des droits des Innus et de tous les peuples autochtones.

Ma̓la̓gius (Gerry Lawson) est originaire de la nation Heiltsuk et dirige actuellement le laboratoire d’histoire orale et de langue au musée d’anthropologie de l’Univeristy of British Columbia. Avec plus de 15 ans d’expérience dans le domaine de la gestion de l’information et de la numérisation du patrimoine, il travaille à l’élaboration de ressources pratiques et évolutives pour la préservation du patrimoine culturel autochtone et à la décolonisation des pratiques d’information. Gerry est également responsable de la technologie pour le programme Indigitization de l’UBC et siège au conseil d’administration du First Peoples’ Cultural Council et du Cercle du patrimoine autochtone.

Natasha Simon est une l’nu du district de Signigtog et Nikanahtpat (directrice) du centre Mi’kmaq-Wolastoqey de l’University of New Brunswick. Ses recherches en tant que candidate au doctorat en histoire portent sur l’importance particulière des Migatju’aq (grands-mères) dans la culture mi’kmaq et sur la vie et le travail de sa propre arrière-grand-mère, Isabelle Simon, qui était guérisseuse, sage-femme et vannière à Elsipogtog. En tant qu’historienne et professeure adjointe, Natasha donne présentement des cours sur la pédagogie autochtone et l’histoire de l’éducation. Natasha a passé sa carrière à contribuer à la création d’espaces sûrs et positifs pour les peuples autochtones, tout en s’intéressant aux contextes historiques et juridiques spécifiques qui aident les peuples autochtones à s’épanouir dans des systèmes qui n’ont pas été créés pour eux. Elle a enseigné pendant cinq ans au département des études autochtones de l’université St. Thomas, tout en coordonnant le programme Aotiitj, qui aide les nouveaux étudiants d’Elsipogtog à suivre les programmes d’études postsecondaires de leur choix. Aujourd’hui, elle est membre du Confederacy of Mainland Mi’kmaq Curatorial Consultation Group et du New Brunswick Treaty Education Curriculum committee. Elle a organisé un symposium de recherche sur le racisme systémique dans le système de justice pénale et sur le recentrage des relations Wabanaki dans la société de colonisation, et a accueilli le rassemblement sur la langue Wabanaki intitulé “The Language will Weave us Together” (La langue nous tissera ensemble) à l’automne 2023.

Catherine Bell était professeure de droit à l’Université de l’Alberta se spécialisant dan les questions juridiques autochtones, en législation en matière de patrimoine culturel et en recherche juridique interdisciplinaire collaborative. Elle a été professeure et chercheuse invitée pour de nombreux programmes de droit et universités du pays et d’ailleurs, notamment pour le Program of Legal Studies for Native People (Université de la Saskatchewan), la faculté de droit Akitsiraq (Université de Victoria), le programme de droit du Nunavut (avec l’Université de la Saskatchewan) et le Aboriginal Leadership and Self-Government Program du Banff Center for Management. La professeure Bell a des publications sur un vaste éventail de domaines du secteur des droits des Autochtones et a travaillé en collaboration avec des organisations et organismes des Premières Nations, Métis, Inuits, fédéraux, provinciaux et internationaux. Son travail dans le domaine des lois, politiques et réformes relatives au patrimoine canadien est fondé sur les conceptualisations autochtones et canadiennes de la propriété et des institutions juridiques, mais aussi des dynamiques juridiques et éthiques qui s’y opèrent. Ses recherches actuelles sont axées sur les droits constitutionnels des Métis, sur l’éthique de la recherche autochtone et sur le carrefour entre le droit de propriété, l’éthique et le droit autochtone dans le contexte des musées. Elle elle a eu l’honneur de recevoir en 2012 la médaille d’or du Gouverneur général Ramon John Hnatyshyn pour ses contributions exceptionnelles au droit autochtone et au savoir juridique au Canada.