Le colonialisme au Canada a eu une incidence directe sur le patrimoine culturel autochtone. De nombreuses lois et pratiques, comme la Loi sur les Indiens, le système de réserves, les pensionnats et la rafle des années 60, ont laissé un héritage négatif et à long terme. Ces actions avaient comme but l’affaiblissement et le bris de notre connexion à nos territoires, identités, lois, langues, et à nos familles. Bien que notre survie soit une preuve de l’importance immense que nous accordons à notre patrimoine, il est nécessaire pour notre avenir de nous réapproprier, d’enseigner, et de protéger le patrimoine autochtone avant qu’il ne se perde davantage.
Quelques défis clés
Les connaissances autochtones disparaissent puisque que les langues autochtones sont parlées moins fréquemment.
Les Canadiens et les visiteurs étrangers sont mal informés sur l’histoire des lieux et des événements en raison de l’exclusion de spécialistes et de perspectives autochtones dans les programmes de recherche et les interprétations muséales.
Des lieux de sépulture autochtones sont détruits sans qu’on permette aux peuples autochtones de recouvrer les restes de leurs ancêtres, d’effectuer des recherches scientifiques ou de suivre leurs protocoles culturels.
Des objets qui ont une signification culturelle importante pour les peuples autochtones sont enfermés dans des réserves de musées auxquelles les communautés n’ont pas accès ou qu’elles ne peuvent utiliser pour leurs propres enseignements et histoires.